n é b u l e u s e

Kathleen Callehan
feat. célébrité

âge, lieu de naissance mélancolie douce-amère d'un trépas latent déguisant les flétrissures en parure assumée. L'étau de la ville de naissance qui se referme, Wesford depuis toujours effrité par des envies de lointain, les vingt-trois ans qui s'entrechoquent pour toi qui ne te sens plus tout à fait jeune fille, pas carrément femme. Pile ou face désagréable mais habituel. Ressassant au sablier qu'il ne te manque que quelques paillettes d'astres lunaires pour parfaire tes airs de lolita. origines, nationalité tu tires de ton sac à oubliette des chimères irlandaises, légendes celtiques avec lesquelles tu te pares pour le plaisir du mystique, se réinventer némésis des océans par la voix royale du paternel qui contait à vos yeux de bambins les mystères de l'attraction la plus brute. Des eaux enchanteresses tu ne retiens qu'un semblant d'amour mélancolique, offrir son âme en pâture dans l'espoir d'y retrouver un écho, fille de sirène, sœur de magicien... Grandir en acceptant de ne finalement rien savoir de plus. occupation €€€€, tu seras sulfureuse, impitoyable et génie ou tu ne seras pas. Des doigts sur les cordes d'une guitare à la country réconfortante et la voix qui s'envole, une main de pianiste qui accompagne la nostalgie de cette jeunesse en pointillés, tu t'inventes Beethoven bercée par les symphonies d'un talent dont on te chante les louanges. T'y crois toi parfois, à tes rêves de grandeurs mais t'es touchée du syndrome de l'artiste morose qui se repaît de ses phases amères, qui cherche le beau et le vrai pour en décorer ses partitions. L'ennui est mortel pour ta prose et la souffrance te nécrose les mélodies, dans un entre-deux inconfortable tu te veux grande mais doute toujours de toi. Alors de ta musique tu n'es jamais satisfaite, tout ce que tu composes termine en feu de cheminée, tu cherches des muses si ce n'est des inspirations dans tous les regards que tu croises. Funambule dans un magasin d'antiquité, tu prends la poussière au comptoir, tentant de déchiffrer les histoires cachées dans les reliques qui s'entassent. T'as quitté la fac après avoir dit à un de tes professeurs qu'il n'était qu'un vieux réac raté et que tu préférais servir des burgers que l'écouter déblatérer dans le vent. Ça t'a valut de belles remontrances.. tu veux pas finir comme eux. Passer à côté des fantasmes en dentelle pour la réalité létale. No fucking way. Tu joues aux arrêts de bus, sous la pluie, devant les fontaines au détour d'un carrefour... Ramassant les pièces qu'on te lance comme des joyaux précieux, t'attends l'extraordinaire au bout de l'allée. statut civil, orientation il te faut de cosmiques douleurs pour sceller tes grandes histoires d'amour, toi, tu ne pardonnes pas aux romances mièvres et à la douceur du quotidien. Il te faut des ouragans pour te faire trembler, un amour haut comme une cathédrale et des trahisons, des abandons... Jamais de lignes droites, tu préfères les dérobés, tu t'ennuies sinon, tu t'ennuies si vite une fois l'autre deviné et acquis. Changeante tu ne parviens jamais à rester loyale dans tes passions, tu t'amouraches au pluriel te découpant entière pour décrocher la lueur de leurs yeux. Puis tu t'arraches, brisant le lien en te ligotant ailleurs, à une autre âme.. Les histoires chevaleresques te mortifient, le sexe seul ne te suffit pas, tu veux des portes qui claquent et des rires en cascade. T'as le cœur nucléaire. situation familiale construite en miroir de leur propre souffrance on t’a élevé loin de l’absence parentale, fratrie s’inventant gardiens polissant les erreurs de la fatalité, tenter de compenser l'irréparable. Abandon brutal et involontaire mais qui t’a placé là, princesse éphémère d’un royaume où les vérités édulcorées faisaient loi. T’as évolué légère impératrice d’une bulle candide dans laquelle tu fus préservée du sale, du laid, des préoccupations du monde extérieur, les laissant te surprotéger pour polir leurs propres besoins. Façonnée poupée de cire qu’ils figurent fragile, sans point d’encrage étouffée par les boniments. L'orphelinat ouvre ses portes et aucun bouclier n'est assez solide pour colmater les fuites, la douleur qui s'échappe tu cherches vainement les morceaux de puzzle qui te raccrochent à eux, de cendres et d'os les souvenirs s'embrument. Ton rêve devient silence tandis que le pêcheur se transforme en écume. Parfois tu te convaincs que c'est mieux, la lente symphonie de l'agonie et la lueur qui s'envole, t'as assisté au tombé de rideau avec elle. Pour lui tu préfères imaginer les chants de l'océan qui s'éprennent de sa silhouette. Les retrouvailles de sa sirène, sans désespoir ni larmes séchées. à wexford depuis écrire ici. 3 choses favorites écrire ici. traits de caractère écrire ici. groupe écrire ici.

| it's a sad serenade for every broken heart tonight


pseudo, prénom amanite âge, lieu de résidence la majorité dépassée et la planète terremême si apparemment on est bientôt près à coloniser la lune c'est fou type de personnage lien avec une victime (X) une des enfants de donald callehan. avis, autres le forum est si doux, et cette histoire de naufrage me prend déjà au corps, l'inspiration vient toute seule grâce à votre joli décors crédits pinterest