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 (meave), so go ahead and break my heart again.

Ailis Monaghan
Ailis Monaghan
Scars are just another kind of memory
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pseudo : still breathing (madalen).
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past time : torréfacteur, gérante de sa propre boutique de café et de thé.
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(meave), so go ahead and break my heart again. (Ven 14 Juin - 20:21)
(BREAK MY HEART AGAIN; @meave soeige)
Elle s’est dit qu’elle passerait la journée avec son fils, aujourd’hui, Ailis. Ayant laissé la boutique à l’un de ses employés, elle s’est dit que c’était l’occasion, qu’ils pourraient en profiter, Iain et elle, pour faire quelque chose ensemble, rien que tous les deux. Elle en avait besoin, peut-être. Pour se vider la tête. Pour oublier Paul et ses incessantes provocations. Pour oublier que les choses ne se passent pas toujours comme elle le voudrait. Et pourtant, Ailis, elle essaie d’accepter. Mais parfois, c’est vraiment compliqué. Comme avec Meave, elle aussi, elle tente de l’oublier – sans succès. Elle reste dans un coin de sa tête, et tout ce qu’elle se dit, c’est qu’elle se fait de la peine, pour rien. Elle est bête, peut-être. Ou peut-être que c’est juste comme ça. Elle aurait mieux à faire, que perdre son temps à penser toujours à la même. A quelqu’un qui a pris la fuite, comme si passer la nuit avec elle, était une honte. Peut-être qu’elle exagère en voyant les choses ainsi, Ailis – et à vrai dire, elle ne la juge pas, elle comprend. Mais ce n’est pas parce qu’elle comprend, que ça ne fait pas un peu mal : c’est même pire encore. Elle voudrait pouvoir la détester, pour pouvoir mieux avancer. Et puis d’abord, surtout, elle voudrait savoir pourquoi est-ce qu’il a fallu que cette fois-là, elle s’attache, alors qu’avant, elle arrivait à s’en passer. Peut-être que le cœur a ses raisons que la raison ignore, mais Ailis, ça l’agace, parce que ça l’obnubile, à chaque fois, parce qu’elle ne se sort rien du crâne. Et pourtant, ce n’est pas son genre, de se prendre la tête pour ce genre de choses. Elle est même tout le contraire, d’ordinaire. Mais c’est peut-être tout simplement la preuve que cette fois, les choses sont différentes. Sauf qu’elles ne le sont sans doute, que dans un sens. Non réciproques. Sinon elle ne se trouverait pas dans cette situation.

Se reconcentrer sur son fils, c’est bien plus facile. Ç’a toujours été plus simple, parce que Iain, il la calme. Iain, il lui redonne le sourire, il lui remonte le moral. Iain, il est sa plus grande réussite, alors, au moins, en le regardant, elle se dit qu’il y a quelque chose qu’elle n’a pas raté. Faute d’avoir réussi son histoire avec le père. Son histoire avec Paul n’était pas une erreur ; c’est Paul qui l’était, à proprement parler. Elle pourrait peut-être regretter de l’avoir aimé, mais puisque Iain en a découlé, elle ne se sent même pas autorisée à le faire, Ailis. C’est pourtant le cas : elle regrette. Elle regrette, de ne pas avoir compris, de ne pas s’être doutée, de s’être laissé piéger. Elle rêvait peut-être d’une histoire qui marcherait du premier coup, dans une époque où les relations s’effilochent vraisemblablement sans effort. Elle était peut-être trop romantique pour Paul, ou trop douce – il n’a pas vu son potentiel, il n’a pas vu la chance qu’il avait. C’est ce qu’on lui a dit, à elle, quand il a fallu la réconforter – mais Ailis, elle n’y a jamais cru, Ailis, elle s’est dit que c’était elle, le problème, présentant le banal syndrome des gens dans ce cas : le syndrome du compagnon trompé. Elle a commencé à se remettre en question, après la première fois, à se demander ce qu’elle avait bien pu faire de mal. Et puis au fur et à mesure, elle l’a juste laissé s’en aller, s’éloignant, comprenant que ça ne servirait à rien de s’acharner. Ce n’était pas son genre, de toute façon. Elle l’a juste laissé partir, comprenant que c’était tout simplement mieux pour elle, et puis voilà, c’est comme ça. Ce n’est peut-être pas pour rien, qu’elle ne s’est plus attachée, un temps. Jusqu’à présent. Comme une conne, fallait qu’elle tombe dans le panneau. Ce n’est pas comme si elle y avait fait attention, non plus. Ce n’est pas comme si elle avait vu un danger potentiel – elle n’avait même pas vu venir les sentiments. C’est arrivé comme ça ; elle en a pris conscience quand Meave, elle est partie. Et puis non, elle est revenue – elle est là, maintenant, alors qu’elle ouvre la porte, Ailis. Et son cœur fait un bond. Et son cœur espère. Malgré elle. Putain. Qu’elle se déteste. Ou la déteste. Ou le voudrait. Ailis, elle n’était pas prête. Et maintenant, elle espère. « Meave ? » fait-elle, poliment, ton interrogateur illustrant son étonnement, et finalement, c’est comme si elle posait une question, sans le faire vraiment. « Je peux t’aider ? » Elle tente de garder un air indifférent, Ailis, un air un peu distant, elle tente du moins de ne lui accorder aucun sourire, parce qu’elle ne lui a pas donné de raisons de le faire, parce qu’elle s’est juste barrée comme une voleuse, parce qu’elle l’a juste laissée s’attacher, avant de la lâcher.
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Meave Soeige
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past time : prof de musique, elle chante occasionnellement dans un bar, anime un cours d'éveil pour bébé (en chanson) et gère une chaîne de musique sur youtube.
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Re: (meave), so go ahead and break my heart again. (Lun 17 Juin - 18:01)
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La poisse. C’était clairement le truc qui résumait le mieux la vie de Meave ces derniers temps. Elle était fatiguée de se retrouver dans des situations pourries tous les trois jours. Comme si ça ne suffisait pas de se retrouver enceinte d’un illustre inconnu avec qui elle avait couché juste pour essayer d’oublier Ailis, maintenant il fallait qu’elle se retrouve comme une idiote en train de retourner l’intérieur de sa voiture en face d’un policier qui commençait à s’impatienter. Ce n’était qu’un petit excès de vitesse, pourquoi est-ce qu’il l’emmerdait comme ça pour quoi ? Cinq kilomètres/heure ? Ce n’était pas la fin du monde, elle n’avait tué personne, causé aucun accident, elle était toute seule sur cette fichue route, qu’est-ce que ça pouvait faire qu’elle roule un peu trop vite hein ? Ouais, c’était la loi, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’était pas agacée par cette histoire. En plus, elle ne trouvait pas son permis. Elle l’avait quelque part, c’était certain, après tout, les papiers de la voiture étaient à son nom, ça voulait dire qu’elle avait son permis, qui serait assez débile pour acheter ou vendre une voiture à quelqu’un n’ayant pas le permis ? Elle l’avait son permis, c’était juste que le papier le prouvant noir sur blanc était quelque part et elle ne savait pas où. Finalement, le flic en avait eu marre qu’elle répète qu’il était forcément quelque part, alors il lui avait dit qu’elle avait quarante-huit heure pour le présenter au poste de police, sinon, elle aurait une belle amande, dépassant largement celle qu’elle aurait pour l’excès de vitesse. Il lui avait également conseillé de ne pas trop utiliser sa voiture en attendant, sait-on jamais, si elle retombait encore sur un flic entre temps. Si ça devait être le cas, ce ne serait pas la poisse, ce serait une vraie malédiction.

Qu’est-ce qu’elle avait fait de ce fichu bout de papier hein ? Elle n’en savait rien, alors elle était rentrée chez elle et elle avait commencé à retourner son appartement. Au bout de plusieurs heures, elle avait l’impression d’avoir cherché absolument partout, en plus elle avait faim, elle était fatiguée et agacée. Elle s’était retrouvée au bord des larmes, maudissant ces fichues hormones pour la mettre dans des états pareils. Elle détestait ce flic pour l’avoir poussée à chercher ce maudit permis de conduire, dont elle ne se servait clairement jamais. Pourquoi est-ce qu’il n’était pas dans la boite à gants de sa voiture ou dans son portefeuille, comme c’était le cas pour la plupart des gens. Elle était certaine qu’il était dans son portefeuille habituellement. Avec sa carte de crédit et tout ce qui allait avec. Sa carte de crédit elle l’avait, alors il était où ce fichu permis. Le contenu de son portefeuille lui, il était étalé sur sa table basse maintenant et entre les cartes de fidélité, sa carte de crédit, quelques billets froissés et d’innombrables tickets de caisse, y avait pas de permis de conduire. Sur la table pourtant, elle vit une carte de fidélité en particulier qui lui mis la puce à l’oreille. Celle du café d’Ailis. Elle se souvenait d’avoir été chez elle. Elle lui avait filé cette carte qu’elle avait mise dans son portefeuille avant d’envoyer son portefeuille plus loin. Le lendemain, elle était partie, elle avait vite ramassée l’objet, encore ouvert, sans faire attention, avec simplement l’envie de se barrer. Et si son permis était tombé à ce moment-là ? Et si son permis trainait depuis un mois sous le canapé d’Ailis ? C’était la seule piste qu’elle avait malheureusement et elle avait besoin de ce truc, c’était hyper important. Sinon, elle pouvait signaler qu’on le lui avait volé. Est-ce que ça lui épargnerait l’amande qui lui pendait au nez ? Sans doute pas, ce flic avait eu l’air déterminé à la lui coller, juste pour le temps qu’elle lui avait fait perdre. Meave alors, elle prit son courage à deux mains avant de quitter son appartement pour aller chez Ailis. Elle avait marché, peut-être que ce flic débile la suivait pour la coincer à nouveau à conduire dans son permis. Une fois chez la brune elle avait sonné, complètement nerveuse. Elle aurait dû lui envoyer un message avant, pour qu’elle vérifie. Pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas fait ça ? Au moins, elle n’aurait pas pris le risque de venir pour rien. « Hey. » Elle esquissa un léger sourire à l’adresse de la brune. « Y a des chances ouais. Je me demandais si mon permis de conduire ne se serait pas malencontreusement retrouvé son ton canapé. » Typiquement le genre de choses qui n’arrivait qu’à elle, une telle poisse, c’était presque surnaturel.

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Ailis Monaghan
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Re: (meave), so go ahead and break my heart again. (Mer 19 Juin - 17:28)
(BREAK MY HEART AGAIN; @meave soeige)
Elle voudrait bien qu’on lui explique, pourquoi les choses se passent ainsi. Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’elle commence à éprouver quelque chose pour elle. Pourquoi est-ce qu’il faut désormais que ça lui prenne constamment la tête. Elle voudrait bien savoir, elle voudrait bien comprendre. Elle voudrait bien être l’unique actrice, de sa propre existence. Mais ce n’est pas si simple. Dans le fond, elle aurait s’en douter, peut-être, Ailis. Parce qu’elle n’en est pas à son coup d’essai. Il en faut certes plus pour l’achever, mais elle n’a pas envie de lutter. Pas envie de se prendre la tête, avec une autre histoire, avec d’autres sentiments, entêtants, enivrants. Elle n’a pas envie d’en perdre la tête, d’être plus encore distraite ; elle n’a pas envie que tous ses sens soient ou perdus, ou en alerte, selon qu’elle est ou non dans la pièce. C’est pourtant trop tard ; sans doute. Elle voudrait considérer qu’aucun problème ne se pose, Ailis, puisque Meave s’est juste barrée, en traître, en lâche, puisqu’elle n’en vaut clairement pas la peine. Mais ce n’est pas si facile. Finalement, elle se croyait douée pour éviter de replonger – mais il aura suffi d’une rencontre, d’un lien en particulier, pour que tout vienne à changer. Elle était peut-être bête, Ailis, de croire qu’elle ne se retrouverait plus jamais emportée dans quoi que ce soit. Mais elle y croyait vraiment, et elle croyait s’en sortir, et c’est arrivé quand même – c’est bien la preuve, que ça ne sert à rien d’essayer de résister, de décider quoi que ce soit ; le cœur ne fait toujours que ce qu’il souhaite. Même avec elle – reine de la zéro prise de tête, spécialiste de la détente par excellence. Ailis, en général, elle n’accorde pas trop d’intérêt à l’amour, ni même aux choses créant un certain trouble – en général, elle se laisse porter, elle a tendance à improviser. Et c’est ainsi qu’elle est heureuse, c’est ainsi qu’elle vit sa vie sans malheurs, parce qu’elle ne se fait pas de mal avec de petites choses inutiles. Et elle est fière, la Monaghan, de cette philosophie de vie, qu’elle est parvenue à suivre – dans le fond, c’est juste une habitude, il y a longtemps prise.

Mais toujours, il y a eu des exceptions. Le premier exemple, est notamment son cher et merveilleux ex-mari. Mais lui, elle n’a plus envie d’y penser – ou en tout cas, le moins possible, parce qu’il lui a suffisamment pourri la vie. Ça lui pèse déjà bien assez de devoir lui laisser Iain de temps à autre, dans ces fois où Paul semble se rappeler qu’il est un père et où l’idée d’exercer ce rôle lui revient en mémoire. C’est bien l’un des rares à savoir lui faire perdre son calme, alors même qu’Ailis, elle est, d’ordinaire, la sérénité incarnée. Mais il y a des exceptions, toujours, et peut-être qu’en fin de compte, Meave en fait partie. Pourquoi est-elle là, aujourd’hui ? Dans le fond, elle comprend, la brune, elle ne lui tient pas tellement rigueur pour sa fuite ; mais d’un autre côté, elle lui en veut, plus rancunière qu’elle ne l’aurait pensé. Pour autant, en la découvrant sur le pas de la porte, elle garde un ton poli, presque distant, lui demander si elle peut l’aider, pour dire de façon détournée, qu’elle veut savoir ce qu’elle fiche ici. Elle doute que la blonde soit là parce qu’elle a changé d’avis ou parce qu’elle regrette d’être ainsi partie. Elle se demande quand même, si c’est un prétexte, une excuse. Et en même temps, elle serait la première à s’éviter ce genre de situations gênantes, désagréables – alors sans doute qu’elle en a vraiment besoin, de son foutu permis. Ailis, loin d’être froide de manière générale, elle ne répond pas à son sourire, sans pour autant tirer complètement la gueule ; elle est comme dans un entre-deux. Et puis finalement, elle ne peut pas se forcer à être trop gentille, ce serait trop lui demander – elle doute qu’à ce stade, elles puissent encore se considérer amies. « S’il y est, il serait temps d’s’inquiéter. » Brève pique, ni vu ni connu – ou plutôt, grande allusion au mois qui vient de s’écouler, depuis qu’elle est venue, Meave, ou plutôt, depuis qu’elle est restée. « Tu peux aller voir toi-même. » fait-elle avec un sourire de convenance, en s’écartant pour la laisser entrer. Son fils est dans le salon, en train de martyriser leur pauvre chat, quand les deux jeunes femmes arrivent. « Tu peux aller jouer dans ta chambre, chaton ? » demande-t-elle avec un sourire – bien plus sincère cette fois –, après s’être baissée pour se mettre à sa hauteur. Le petit garçon ne proteste pas, s’en allant aussitôt ; Ailis, elle ne voudrait pas l’impliquer dans ses histoires, alors même que le silence est relativement gênant. « Je t’en prie, je te laisse vérifier. » Mais la brune, elle fait de son mieux pour contenir sa rancœur, parce qu’elle la trouve gonflée de débarquer, Meave, l’air de rien, après ce qui s’est passé entre elles.
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Meave Soeige
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Re: (meave), so go ahead and break my heart again. (Dim 23 Juin - 15:35)
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Elle avait soigneusement évité Ailis ces derniers temps Meave. Elle n’arrivait pas à accepter les sentiments qu’elle avait pour la brune. Elle n’avait jamais ressenti ça pour qui que ce soit, pas même pour les nombreux copains qu’elle avait pu avoir dans sa vie. Qu’est-ce que ça voulait dire sur elle hein ? Elle avait du mal à comprendre Meave, parce qu’en soit, elle appréciait les parties de jambes en l’air avec les hommes. Peut-être avait-elle plus pris son pied avec Ailis qu’avec ses nombreux partenaires, mais elle, elle se disait juste que ce n’était pas pareil. Elle ne comprenait pas Meave. Après tout, en principe, ce n’était pas à son âge qu’on commençait à se poser des questions là-dessus. C’était un problème de l’adolescence et pour elle, c’était une période qui était révolue maintenant. Ça n’avait pas de sens, elle ne pouvait pas se découvrir comme par magie, un beau matin, une attirance pour les femmes. Ce n’était pas comme ça que les choses marchaient. Elle aimait les hommes la blonde. Point final. Alors elle préférait se tenir loin d’Ailis, ça lui rendait la vie plus facile. Elle pourrait facilement dire qu’elle avait besoin de se faciliter les choses, maintenant qu’elle était enceinte. Une grossesse non désirée, qui témoignait de son envie de se prouver qu’elle aimait les hommes et rien que les hommes. Ça faisait d’elle une pauvre fille pathétique qui avait ouvert les cuisses devant tous les mecs qu’elle croisait, en espérant y retrouver ce qu’elle avait pu ressentir avec Ailis. Ce n’était pas le cas, mais avec le temps, elle allait oublier cette histoire et sa vie sexuelle et amoureuse redeviendrait ce qu’elle avait été depuis qu’elle avait découvert tout ça : intense, mais jamais satisfaisante. Tant pis, au moins, elle était à l’aide avec ça.

Elle avait plutôt bien réussi à éviter la brune depuis leur nuit passée ensemble. Elle n’avait pas répondu aux messages, elle avait évité les lieux qu’elles avaient l’habitude de fréquenter, alors un mois s’était écoulé sans qu’elle ne soit confronté à la brune. Pourtant, il avait suffi d’un petit excès de vitesse et un flic particulièrement chiant pour tout foutre en l’air. Maintenant elle se disait qu’elle aurait dû proposer une gâterie à ce type, peut-être qu’il aurait oublié cette histoire et elle, elle aurait encore plus perdu le peu d’honneur qu’elle avait, mais elle n’était plus à ça près. De toute façon, au moment où elle avait réalisé que son permis était probablement perdu quelque part chez Ailis, elle avait pu lui dire au revoir à son honneur. Elle allait devoir aller voir la fille qu’elle fuyait depuis un mois et lui demander de l’aide, l’air de rien. C’était nul, vraiment nul. Elle détestait ça Meave, mais elle n’avait pas eu le choix, alors elle s’était pointée chez la brune et au moins, cette dernière ne lui avait pas sauté à la gorge pour l’étrangler, c’était déjà ça. « Ouais, faut croire que je ne me fais pas souvent arrêter pour excès de vitesse. » En plus elle était certaine que le flic exagérait, elle avait quelques kilomètres heure de plus au compteur, il n’y avait pas mort d’homme. La route avait été déserte, ce n’était pas comme si elle avait pris des risques inconsidérés. « Okay, merci. » Elle esquissa un léger sourire, ni-poli, mi-gênée. Cette situation était vraiment atroce, elle n’avait pas eu envie de revoir Ailis. Elle sentait son cœur qui battait trop vite dans sa poitrine et les hormones qui commençaient à faire des siennes et pour le coup, ce n’était pas la grossesse. Elle avait suivi la jeune femme à l’intérieur, là où son fils était en train de jouer. « Hey. » Elle lança au gamin, avec un léger signe de la main, histoire de dire bonjour, parce que si les adultes autour de lui commençaient à ne pas dire bonjour, ça risquait de mettre à mal l’éducation qu’Ailis essayait de lui inculquer non ? En voyant la brune parler avec son fils, elle posa sa main contre son ventre, poussée par un drôle d’instinct. Est-ce qu’elle pourrait être pareil avec cet enfant qu’elle portait ? Ou bien elle serait juste la pire des quiches ? Elle ne savait toujours pas quoi faire. Maintenant que c’était légal, l’avortement était une option, mais c’était toujours mal vu et elle ne savait pas si c’était ce qu’elle voulait. Elle eu un peu de mal à sortir de ses pensées, quand Ailis s’adressa de nouveau à elle. Elle en secoua légèrement la tête pour essayer de chasser tout ça. « D’accord, merci. » A nouveau, elle esquissa un léger sourire avant de se baisser, à quatre pattes sous le canapé et elle le vit ce petit bout de papier plastifié, fichu permis de conduire. Elle tendit la main pour l’attraper, mais il était trop loin. Sans doute qu’Ailis avait dû faire le ménage depuis un mois et qu’en décalant le canapé, il était parti avec. « Il est là, mais j’ai pas le bras assez long. Tu aurais pas un manche à balais ? » Peut-être qu’elle ne demandait un peu trop Meave, pour une nana qui s’était barrée comme une voleuse, mais c’était son permis de conduire, c’était important quand même.


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Ailis Monaghan
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Re: (meave), so go ahead and break my heart again. (Lun 24 Juin - 13:16)
(BREAK MY HEART AGAIN; @meave soeige)
Elle est peut-être trop compréhensive, Ailis. Trop bienveillante. Trop gentille. Parce que Meave, elle ne mériterait sans doute pas cette politesse, hein ? Parce qu’après tout, elle s’est barrée de chez elle, elle a fui, lâchement, sans prévenir. Elle ne voulait pas la voir, pas lui parler – elle ne voulait pas parler de ce qu’elles avaient fait. Et encore, si seulement ça se limitait à ce matin-là, où elle avait pris la poudre d’escampette – mais par la suite, elle ne lui avait pas répondu, pas parlé, elle n’avait pas pris de nouvelles et elle ne lui en avait pas donné. De toute évidence, Meave, elle ne voulait plus la voir, elle voulait oublier ce qui s’était passé, elle préférait vivre dans le déni. Et Ailis, elle a laissé faire. Peut-être était-elle trop gentille alors, ou peut-être n’était-elle tout simplement pas stupide. Elle a déjà donné dans les histoires foireuses, elle a déjà donné dans les déceptions – alors elle n’a pas voulu se pourrir l’existence, à courir après quelqu’un qui semble médaillé d’or olympique dans le domaine de la fuite. Elle n’a pas voulu se décimer le cœur, à s’accrocher à une femme qui se fout royalement d’elle. Elle croit qu’elle mérite mieux que ça, Ailis. Que quelqu’un qui n’assume pas ce qu’elle ressent pour elle. Et puis d’abord, elle n’est même pas certaine que la blonde ressente quoi que ce soit à son égard. Peut-être que cette nuit-là, c’était juste un coup, comme ça. Peut-être que c’était sympa, et que ça s’arrêtait là. Ailis, au final, elle préférait ne pas le savoir.

Alors elle a fait de son mieux pour essayer de l’oublier. En vain. Mais au moins, elle n’a pas essayé d’insister, elle ne s’est pas mise en tête de la retrouver, de lui dire ce qu’elle pensait, d’essayer de la convaincre de tenter quoi que ce soit avec elle. Elle n’a pas de temps à perdre avec un truc dans le genre. Alors elle a poursuivi sa vie, et aujourd’hui, maintenant que la jeune femme se trouve face à elle, elle ne lui fait aucun esclandre. Elle fait juste, comme si de rien n’était – certes un peu distante, mais elle reste dans la limite de la politesse. Pour autant, elle croit qu’elle mériterait, Meave, deux-trois piques, deux-trois réflexions bien senties. Qu’elle lui dise, ce qu’elle a pensé, de son comportement. Mais elle se retient, peut-être aussi parce que ce n’est pas son genre. Pourtant, ça pourrait menacer de s’échapper de ses lèvres – et pourquoi est-ce que c’est si différent, avec Meave ? Pourquoi est-ce qu’elle ne gère pas les choses, comme avec n’importe qui d’autre ? Avec Paul, c’était presque plus facile. Aujourd’hui, c’est une véritable torture. Alors oui, elle a envie d’être un peu méchante, pour une fois. Même si ce n’est pas son genre. Elle est juste blessée, Ailis. « Hm, je vois. C’est fou qu’il ait fallu un excès de vitesse pour que tu te souviennes de mon existence, dis donc. » Fallait bien que ça lui échappe. Elle lui dit quand même qu’elle peut aller vérifier d’elle-même. Puisqu’elle, après tout, elle ne voit pas où il peut être, son fameux permis – elle a fait le ménage depuis tout ce temps, et elle n’a rien trouvé. Refermant la porte de l’appartement en espérant que ça ne durera pas longtemps, elle arrive dans le salon où elle demande à son fils de quatre ans s’il peut aller dans la chambre, ne disant rien quand Meave lui dit bonjour, le petit la regardant avec curiosité avant de s’en aller, lâchant tout bas un bonjour poli, gêné. Ailis, elle laisse alors tout le loisir à Meave de vérifier d’elle-même si le permis se trouve sous le canapé, tournant le dos pour tenter de garder contenance. Ç’aurait été plus simple, si elle l’avait recroisée dans la rue, par hasard. Mais non, il a fallu qu’elle se pointe, ici, chez elle. Elle se retourne vers la blonde quand celle-ci lui apprend que son permis se trouve en effet là, lui demandant si elle n’a pas un manche à balai. « Dans la cuisine. J’te laisse y aller, tu connais le coin. » Elle ne se reconnaît pas, Ailis, mais elle est tout simplement incapable de se retenir. Obligée de cracher son venin, alors même que ça ne lui ressemble pas. S’asseyant à la table du salon, elle attrape un magazine qui traîne là, décidée à ignorer Meave autant que possible, même si elle en est incapable. Peut-être que tout ce qu’elle cherche, dans le fond, c’est la blesser – comme elle, elle l’a fait, quand elle s’est barrée, quand elle a commencé à l’ignorer.
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Re: (meave), so go ahead and break my heart again. (Lun 15 Juil - 1:10)
--  Keep coming back.  --
It was always up to me, I wanna love, again. Are we alive If we are hidin' out, Changin' with the times. I think we stay around, Keep coming back, is it love. It ain't right, what if it's love ✩ @Ailis Monaghan

Elle ne savait pas trop ce qui s’était passé entre Ailis et elle. Elle n’avait pas envie de trop y penser. Elle n’aimait pas penser à ce qui était compliqué Meave. Elle, elle était une fille simple qui avait toujours soigneusement évité toutes les situations qui pouvaient la pousser à se prendre la tête. Ça l’avait rendue particulièrement immature et sans doute que ses proches avaient souvent dû se demander si elle allait se décider à grandir un jour. Elle ça lui convenait comme ça et même si depuis qu’Aislinn était morte, elle essayait de se comporter un peu mieux pour sa famille, elle n’avait pas pour autant envie de se compliquer la vie avec des choses trop compliquées. Sa relation avec Ailis c’était ce qu’elle représentait pour le moment, quelque chose de trop compliqué, sans doute parce qu’elle n’assumait pas. Elle n’avait connu que des garçons dans sa vie jusqu’à présent Meave. C’était le schéma classique qu’on voyait partout et Meave, elle avait tendance à se dire qu’elle n’avait rien contre ceux qui avaient d’autres préférences, chacun était libre d’aimer qui il voulait, mais elle, elle avait fini par se persuader qu’elle aimait les garçons, point final. Son attirance pour Ailis alors, ce n’était probablement pas quelque chose de réel. C’était en tout cas ce qu’elle n’avait de cesse de se répéter, comme si au bout d’un moment, elle allait réussir à s’en convaincre. Il était pourtant évident que si son histoire avec Ailis n’avait pas été si importante que ça, elle ne serait pas en train de se prendre la tête là-dessus. Elle ne voulait pas se prendre la tête pourtant Meave, elle détestait vraiment ça. Le mieux ça aurait été d’oublier complètement la brune et pour ça, il aurait fallu qu’elle n’ait pas besoin de se pointer chez elle pour retrouver ce fichu permis de conduire.

Elle avait l’impression que c’était le karma ou elle ne savait trop quoi qui venait s’acharner sur elle. Elle n’avait pas besoin de sortir son permis de conduire de ses papiers tous les quatre matins sans quoi, elle s’en serait aperçu beaucoup plus tôt. C’était frustrant de devoir se retrouver chez Ailis pour ça. Elle aurait aimé ne pas avoir besoin de faire ça, d’autant plus qu’elle avait su avant même de se pointer chez la jeune femme, qu’elle n’allait pas l’accueillir à bras ouverts, l’air de rien. Elle n’était pas complètement idiote Meave, elle savait très bien que son comportement avait dû vexer Ailis, alors ça lui donnait une bonne raison de plus de ne surtout pas venir chez elle. Maintenant qu’elle était là, elle ne pouvait plus faire marche arrière, elle ne voulait pas se taper une amande alors qu’elle avait son permis, elle ne conduisait pas sans l’avoir passé et obtenu, évidemment. « Désolée, faut croire que ça m’apprendra à rouler à la bonne vitesse. » Histoire d’éviter de se heurter à la rancœur d’Ailis. De toute façon, qu’est-ce qu’elle pouvait lui dire hein ? Elle était désolée de s’être barrée comme ça, mais tout ça c’était trop compliqué pour elle. Elle avait bien le droit de fuir ce qui était trop compliqué non ? C’était humain comme réaction. Au pire, elle allait récupérer son permis et Ailis n’entendrait plus jamais parler d’elle, elle pourrait continuer sa vie de son côté, sans avoir à penser à la pauvre qui n’assumait pas ses sentiments. Dans les séries et les films, il y avait souvent un personnage bi ou gay, parfaitement à l’aise avec sa situation qui finissait à dire à son partenaire en pleine découverte de sa situation, qu’il ne pouvait pas s’engager avec quelqu’un qui hésitait encore. Ailis devrait se souvenir de ça et se dire que c’était mieux pour elle de ne pas perdre son temps avec une fille qui était soudainement perdue dans sa propre sexualité. Elle avait fini par l’apercevoir sous le canapé, son fameux permis, mais il était trop loin pour qu’elle l’attrape, alors elle lui demanda un balai, histoire de pouvoir l’atteindre. « D’accord, merci. » Elle se dirigea vers la cuisine pour attraper le balai, elle avait hâte de quitter les lieux. Après quelques instants à se débattre, elle avait atteint son permis, enfin. Elle se releva. « C’est bon, je l’ai. » Aussi tôt elle esquissa quelques pas pour aller le ranger dans son sac qu’elle avait posé sur la table, avant d’avoir soudainement l’impression que le salon tournait. Ce n’était pas le moment d’être prise de vertiges, d’autant plus que la nausée venait souvent avec. « Je … J’vais ranger ça. » Elle attrapa le balai pour se diriger vers la cuisine, un peu titubante avant de se rattraper au dossier du canapé. Ça allait passer, elle avait l’habitude maintenant, mais si elle devait en plus gerber sur le sol d’Ailis, ce serait le pompon. Il fallait qu’elle range ce balais et qu’elle s’en aille, elle préférait vomir ses tripes dans les buissons au pied du bâtiment devant un tas de gens, plutôt que chez Ailis.


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Ailis Monaghan
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Re: (meave), so go ahead and break my heart again. (Lun 15 Juil - 12:15)
(BREAK MY HEART AGAIN; @meave soeige)
Ailis, elle n’est pas bien méchante, en général. Elle ne l’est même jamais, même avec les gens qui le mériteraient, même avec les gens qui ont abusé de sa gentillesse et sa bienveillance. C’est ainsi qu’elle est, Ailis, et peut-être qu’elle est juste une bonne poire qui se fait à chaque fois avoir, mais il y a aussi que de manière générale, elle sait se détacher suffisamment des choses pour ne pas être systématiquement blessée. Ça dépend des fois, en tout cas. Parce qu’avec Paul, c’était différent, c’était plus de la faiblesse qu’autre chose, et elle a souffert, malgré tout, de ses tromperies répétées – souffert d’avoir sincèrement cru qu’il pourrait changer, alors qu’il n’en a rien été. Dans le fond, si elle a fait des efforts pour lui, ce n’était que pour son fils, que pour leur famille – mais au bout d’un moment, elle a compris que ça n’en valait pas la peine, qu’il ne changerait jamais, qu’il ne ferait aucun effort. Alors elle a juste laissé tomber, Ailis, et puisqu’il lui avait fait des tas de faux espoirs, elle avait cessé d’y croire, ses sentiments s’atténuant au fur et à mesure, pour rendre la rupture et le divorce un peu plus supportables qu’elle ne l’aurait cru. Alors aujourd’hui, elle ne souffre plus de cette histoire, la brune, notamment parce qu’elle est passée à autre chose. Concernant Meave, ce n’est pas la même chose – peut-être parce qu’elle s’y est attachée sans faire attention, peut-être parce qu’elle ne comprend pas, parce que la situation lui échappe. Dans le fond, elle n’en sait rien, mais ça la frustre beaucoup trop, alors qu’Ailis, elle avait décidé de ne plus se prendre la tête pour quoi que ce soit.

Et elle s’en sortait très bien, avant que Meave ne débarque. Mais Meave, elle a créé un véritable foutoir dans sa tête, dans son cœur, et puis dans son existence. Elle voudrait pouvoir l’oublier, à présent, mais elle n’y parvient pas. Elle revient toujours dans ses pensées, quand elle ne s’y attend pas. Elle revient toujours dans sa vie, aussi, il faut croire, parce qu’à présent, elle est là. Et franchement, Ailis, qui d’ordinaire n’est pas si rancunière, qui d’ordinaire, se montre compréhensive, elle est agacée à présent, de la voir se comporter de cette façon. De faire comme si de rien n’était. Pour autant, elle ne fait aucun commentaire, pas du genre à faire dans la provocation. Mais ça lui échappe quand même, un peu, malgré elle, peut-être parce que ça fait un moment qu’elle rumine dans son coin. « Ouais, j’voudrais pas que tu sois obligée d’me r’voir. » Autant qu’elle récupère son permis le plus vite possible alors, que cette entrevue s’achève rapidement, les mettant mal à l’aise – ou en colère, dans le cas d’Ailis. Et puisqu’elle n’est pas du genre à s’agacer, habituellement, elle l’est d’autant plus de voir que Meave a cet effet sur elle. Elle la laisse quand même entrer, et vérifier par elle-même si le permis se trouve là où elle pense qu’il est. Et quand Meave lui demande si elle n’a pas un balai, ayant aperçu le fameux papier, Ailis l’invite à se débrouiller seule, peu décidée à lui rendre service – alors même que ce n’est, une fois de plus, pas son genre. Mais ce n’est qu’une occasion de plus de sous-entendre qu’elle l’a gentiment plantée, la dernière fois qu’elles se sont vues – et même un peu plus que ça. La blonde finit par revenir, le balai à la main, et ne tarde pas à crier victoire quand elle parvient à récupérer ledit permis. « Merveilleux. » se contente-t-elle de commenter, se disant que Meave ne va sans doute pas tarder à déguerpir – histoire qu’elle puisse enfin l’oublier, parce que ça, la blonde ne le lui permet même pas en se repointant ici, aujourd’hui. « Merci. » Et elle est bien décidée à se reconcentrer sur son magazine, Ailis, mais elle relève malgré elle la tête vers la silhouette de Meave, et la voit tituber, s’appuyant sur le dossier du canapé, comme pour reprendre ses esprits. « C’est un peu tôt pour avoir bu. » Peut-être pouvait-elle la retenir, cette pique, m’enfin c’était trop lui demander – parce qu’elle la connaît assez pour savoir que Meave, elle se fait plaisir, elle ne se prive pas, elle se laisse aller aux excès parfois. « Est-ce que ça va ? » demande-t-elle quand même, fronçant les sourcils, l’inquiétude pointant malgré elle dans sa voix. Elle n’est pas non plus méchante, Ailis, et elle a cette foutue tendance à vouloir prendre soin des autres. Alors elle s’est levée de sa chaise, faisant un pas vers elle, pour s’assurer que tout va bien.
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