(1). son père est parti quand il avait huit ans, pour des "histoires d'adultes" desquelles il n'a jamais trop parlé avec sa mère. celui-ci a continué de venir, de façon sporadique, trop peu souvent, avant de déménager à cork. les visites dont devenues de plus en plus rares: y'avait "le boulot", les "empêchements", le "temps qui passe trop vite" pour empêcher ça. tant de prétextes qui ont transformé la relation entre liam et son père en quelque-chose de distant et conflictuel. alors quand le jeune homme a appris qu'il devait aller vivre avec son père après la mort de sa mère, ç'a été comme s'il était un déchet rejeté sur les bras de son dernier parent. quelqu'un qui ne voulait pas de lui, manifestement, sinon pourquoi serait-il parti pour commencer, hein?
(2). syndrome du gosse de parents divorcés, liam avait une relation très fusionnelle avec sa mère: une façon de compenser l'absence d'un parent. pour sûr, le cordon n'était pas coupé entre eux et quand il vivait avec elle, liam avait tout de l'enfant modèle. il était le fils qui faisait des tours de magie pour faire rire sa mère, celui qui ramenait des bonnes notes et qui, à dublin, se faisait taper par des
bullies dans la cour. wexford, son père a dit que c'était "un nouveau départ", mais comment redémarrer de ça?
(3). sa mère est morte dans un accident de la route, ces cas d'inattention qui font trop de victimes chaque année. il n'faisait pas particulièrement nuit ou froid, personne n'avait bu à excès- au final, le blâme ne retombe sur personne en particulier. c'est sans doute ça le plus frustrant: techniquement, y'a personne à détester à part le hasard, ce truc qui a décidé de balancer sur liam une destinée dégueulasse. à seize ans quand c'est arrivé, il gère comme il peut, depuis, mais la distance tenace entre lui et son père n'aide certainement pas.
(4). son père est flic- un job que liam exècre parce qu'il a trop souvent le sentiment que son géniteur le traite comme un délinquant à qui il donnerait des ordres, plutôt que son fils. c'est ce même job qui a fait, des années plus tôt, que leur relation s'est délitée pour ne devenir que l'ombre d'elle-même. aujourd'hui chef de police à wexford, son père essaye de prouver sa valeur dans son travail- ambitieux au point d'ignorer c'qu'il a sous le nez. alors les choses n's'arrangent pas, loin de là; et plus c'est compliqué, plus l'homme s'enfonce dans son travail. un vrai cercle vicieux.
(5). liam, à wexford alors, on doit le connaître comme le merdeux du coin. il répond aux gens, il provoque, il sèche les cours. il s'en fiche de tout. un jeune en souffrance comme y'en a beaucoup à dublin, mais qui fait tâche dans un p'tit endroit comme ici. il ne s'laisse pas marcher sur les pieds, il ne veut pas se fondre dans la masse ici-bas. il déteste cette ville, l'fait d'être ici et il le fait bien comprendre à chaque occasion.
+ sa franchise de film favorite est
star wars, valeur sentimentale: il a vu tous les films avec sa mère, et il a de nombreux comics et livres de l'univers étendu. dans son placard, y'a aussi des tee-shirt à l'effigie de cette saga, mais il n'les porte plus depuis dublin. + il est excellent en mathématiques et il sait "se démerder" avec un ordinateur (même mieux que ça). probablement que si on lui demandait et qu'il se donnait la peine de réfléchir vraiment, liam dirait qu'il voudrait devenir ingénieur spatial. ou auteur de romans à la stephen king. + partout où son vélo peut passer est un endroit où il est prioritaire. il aime faire des cascades risquées avec son vélo, quitte à se ramasser la gueule. il a tout le temps des plaies aux mains ou aux genoux à cause de cela. + liam est un consommateur de musique selon ses humeurs: il n'est pas le genre de gamin à n'avoir qu'un style de musique favori. quand il veut jouer les ados rebelles, coupant court à la moindre conversation avec son père, il est capable de se faire exploser les tympans avec du métal. quand il est d'humeur plus méditative, il peut tout à fait écouter de la musique classique ou ces espèces de truc "alternative" qui n'ont pas vraiment de genre. liam, il consomme trop de musique pour se limiter à un seul genre, de toute façon. + il a un chien, ringo (oui, comme le membre des beatles), qu'il a eu peu de temps après le divorce de ses parents: c'est donc un chien de huit ans, berger australien qu'il emmène partout avec lui, et sur lequel il a déjà eu d'nombreuses disputes avec son père + il n'aime pas beaucoup le sport, bien au contraire, ça lui fait lever les yeux au ciel, surtout quand c'est un truc imposé par l'école- heureusement qu'il n'y va plus des masses maintenant + au matin, il n'mange que des
shreddies, une marque spécifique de céréales qu'il aime tout particulièrement. si on essaye de lui proposer quoique ce soit d'autre, il va probablement éviter de manger: surtout si "autre chose" accommoderait son père.
tout pour l'emmerder. + il sait dessiner- comme il dirait, c'est "comme les mathématiques", une question de géométrie et de représentation spatiale; rien de compliqué. alors il dessine souvent, presque sans même s'en rendre compte, quand il médite, qu'il s'ennuie, qu'il reste enfermé dans sa chambre pour éviter des contacts déplaisants. il a un carnet de dessins, avec beaucoup trop de croquis représentant sa mère: désespérément, il essaye de n'pas oublier son visage. il a des photos, hein, mais il n'a pas le cœur de les regarder. + il lit beaucoup; surtout des romans policiers et noirs qui excitent son imagination et son intérêt: quelque-chose qu'il pourrait détester, compte-tenu de la carrière professionnelle de son père. peut-être au fond, que liam ne sait que trop bien l'importance du travail de son patriarche, mais ça n'l'empêche pas d'être en colère. + il ne s'fait pas facilement des amis, liam. tous ceux de qui il était proche à dublin, il les a perdus aujourd'hui à cause d'un déménagement trop soudain. ceux-ci lui écrivent et lui envoient des messages régulièrement, et liam est celui qui traîne pour répondre, ou ne répond pas tout court. c'est
trop compliqué. officiellement, il dit s'en ficher. + à ses yeux un cornet de glace n'est pas un vrai cornet sans
flake. + c'est un gros dormeur, il pourrait s'endormir n'importe où + il a encore à ce jour, peur de prendre la voiture: pourtant, il n'était pas dans le véhicule avec sa mère pendant l'accident, mais il a vu s'imprimer sur ses paupières trop de cauchemars horrifiques pour passer outre: ça met les romans d'horreur en perspective. il préférerait sans doute affronter un clown tueur plutôt que de savoir vraiment ce qui est arrivé à sa mère dans cet accident + il n'aime pas la mer- alors il n'est pas aidé, ici, hein? mais on n'lui a pas demandé son avis.
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