calme tempête(philo)

douceurs des vents, alizées des plaines, la nuit tombait à des heures peu tardives. tu estimais l'arrivée à des heures plus lointaines, la confiance météorologique ne devait donc pas se faire. habituellemen arrivé à la tombé de la nuit, fêtards et invités se doivent de prôner une heure correcte. l'horloge se munissai de traits verts pour afficher dix-neuf heures. vachement trop tôt, tu te relaxais dans le canapé. habituée à organiser des fêtes, une tasse de thé était comparable à une organisation minutieuse. un comtpe tout bon, un côté bouffe parfait, des chambres libres pour les hormones et des chiottes respectables. peut-être organisatrice professionnel de fête se présentait à toi pour pouvoir garantir tes besoins en cigarette, malgré que ton père y subvienne. tu te trouvais dans le manoir d'une ami à toi. simple connaissance qui enchaînait franchement bien les shots. des numéros échangés. des party associées. voilà que tu organises des supers fêtes ensembles, chez elle. de l'autre côté, ton studio ne pouvait accueillir tant de gens. une soirée peuplée de plus de cent personnes, à croire qu'un évènement se prépare. et toi tu es là, dans le canapé.

la trotteuse accourt. le temps défile. les minutes sont passées. c'est partie, c'est maintenant la soirée!

tu te poses divinement sur la table de billard, objet parfaitement à ta taille dans le salon. face à l'entrée, tu épies chaque mimiques, chaques visages pour reconnaître les bouilles flasques de tes amies saoûlards. tu avais perdu ton rôle d'organisatrice. maintenant tu ne venais que profiter de cette putain de soirée. un verre déjà bien rempli d'un mélange gin et tequila, pointe d'un zest de citron. tu en raffolais.entre un verre d'eau pour passer pour une extraverti venue tout droit d'alaska et un verre de coca représentant l'étudiant modeste, tu savais tes choix primaires pour donner une image de toi. paradoxal, toi qui t'enfoutais. tu te trouvais dans ton élément. élément de noctambulisme parfait, tu étais dans ton milieu de prédilections. tu te décidais de garder un sourire sur ton visage presque aussi excité que ton coeur au flux de gens qui entrait. un excitement qui te donnait des ailes. choses que tu ne pouvais ressentir face à un public du jour. si différente du jour et de la nuit, qu'on penserait à une autre personne. tu te déplaces dans le manoir, grimpant, dégringolant les étages, peut-être pour trouver un visage familier. tu subis les demandes pour le lit double, nop. tu avais déjà assez de partenaires pour en rajouter à la liste. des chiens de la casse, tu en avais connu. alors des réprobations étaient les bienvenues. tu as bientôt parcouru le manoir entier, alors tu te décides de t'arrêter au bord de la piscine. place du marché au temps grec, c'est ici que tout allez se passer. alors tu y restes figée, à la recherche d'un regard familier.

une soirée du plus à empiler dans ton cerveau. décidément, tu commencais sacrément à devenir une vraie folle des fêtes, des soirées, des verres alcoolisées et des joints écrasés. une routine du soir que tu commences à imprimer dans ton cervelet. une habitude nocture qui te valait le titre de noctambule. pas mal du tout, somnambule du soir, badass pour une fille bizarre comme tu es. seule à être venue en savate dans un manoir de riches. on repérait des sandales roses, preuve d'un style marginal que l'on adorait dans ce genre de contexte. un t-shirt que tu venais à peine d'acheter, marqué en gros dessus gucci, on repérait la lueur de tes billets au-délà des montages. tu n'avais pas peur de te faire voler. un regard noir qui se balade sur tes vêtements, une main volante qui se faufile dans ta poche, tu as connu tout ça. alors ton père t'a ordonné de prendre une bombe. une bombe à poivre que tu ramènes partout. sécurité d'une vie à chicago, tu te devais quand même de te protéger. le risque zéro n'a jamais existé. surtout pour une fille de la vingtaine, mèche blonde, yeux clairs, portant du luxe à tout va. cette braise de frayeur en toi, c'était légèrement éteinte mais restait toujours éveillée. tu restais toujours roide sur les voleurs, le regard indiscret que l'on pose sur toi. tu gardes toujours cette peur que l'on t'attaque. mais ces temps-ci tout va mieux. une vague de tourisme te permet de te fondre dans la masse. bien ou mal ? au moins la zone est plus sécurisée par des policiers. plus aucunes craintes pour te faire bijou-jacker. c'est pour cela que tu n'avais plus très peur de porter du luxe. un t-shirt gucci, une jupe assez courte de prada, un collier tout fin et discret de chez swarovski, les hommes te demandaient toujours plus. une place dans leurs lits, plutôt une place pour son argent dans leurs lits. une place dans leurs coeurs, plutôt une tombe dans leurs coeurs. les fêtes étaient populées par des chiens de la casse, des lécheurs de culs que pour régler leurs taux de libido. tu étais habituée.

tu scrutais les parages. entre les hommes qui tenaient la main à leurs petites copines. tu savais où ça allait finir. une fois, les ébats dans le lit finis, ça passe à la trappe. les pleurs, les cris, les exucses inutiles, tu devenais presque devin des relations des soirées. entre hommes ne voulant que baiser et filles montrant leurs formes à tout va, tu commencais certainement à créer un profil de chaque victime de ce rond viscieux. seule sur un rebord de muret de pierre à regarder les sauts vains que faisaient les hommes dans la piscine, pour montrer leurs courages de sauter du toi jusqu'à la piscine. bonne technique pour porter ses petites cerises. tu te concentrais sur l'élaboration d'un profil de mec charmeur aussi stupide qu'une tasse de café quand tu ressens une pression soudaine sur tes épaules suivis d'un cri que tu arrives à peine à ouïr avec la musique. ton verre rempli de vodka à moitié rempli vole dans les plantes. peut-être avais-tu découvert un nouvel engrai pour les plantes. tu te tournes, le coeur battant aussi rapidement que le rythme de la musique plus bruyante qu'ambiante. tu vois que c'est philomena. des réflexes tout petés, une vraie personne aurait déjà crier sur la personne, mais toi tu paraissais presque inerte face à ça. tu savais qu'il ne pouvait rien se passer, alors tu restais roide face à l'action."putain la blague, mon vert de tequila, c'est pas grave, les plantes vont te remercier." ton esprit de gamine reprenait le dessus face à cette action qui aurait pu largement t'énerver. face à ça, tu la sers dans tes bras, salut que l'on avait pris comme habitude. tu gardes un sourir en t'aperçevant qu'elle avait un verre presque rempli. une amitié hors-pairs, tu sais ce qu'il te reste à faire. tu aggripes son verre, te réservant quelques gorgées d'une boisson que tu reconnaissais ensuite: vodka. elle te t'interroge lorsque tu lui rends son verre."bon choix, la vodka. il ne s'est rien passé, à part ces morveux qui sautent du toi, que des mecs qui veulent montrer leurs balls, rien de passionnant." tu jettais un coup d'oeil face à la piscine, voyant toujours ces gamins sautaient comme des enfants dans la partie peu profond de la piscine. espérant que quelqu'un touche le fond, la sirène des pompiers est tellement satisfaisante."peut-être des petits beaux gosses pour toi." elle garde un petit sourire aux coins de ses lèvres face à cette déclaration.